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L’anxiété

shallow focus photography of prescription bottle with capsules anxiety

Qu’est ce que l’anxiété ?

L’anxiété est une réponse naturelle du corps face à une situation perçue comme menaçante ou stressante. Elle est souvent décrite comme un sentiment d’inquiétude, de peur ou d’appréhension. L’anxiété peut varier en intensité, allant d’une légère préoccupation à une anxiété sévère et débilitante.

L’organisation mondiale de la santé (OMS), définit l’anxiété comme « un trouble émotionnel se traduisant par un sentiment indéfinissable d’insécurité. L’anxiété est définie comme une sensation de danger imminent et d’origine indéterminée, qui allie des symptômes émotionnels, physiques, cognitifs et comportementaux. »

Le mot « anxiété » trouve ses origines dans le latin « anxietas », dérivé du verbe « anxius », signifiant « inquiet » ou « troublé ». En latin, « anxius » lui-même est dérivé du mot « angere », qui signifie « serrer » ou « étouffer ». L’idée sous-jacente est donc celle d’un sentiment de serrement, de préoccupation ou de trouble.

L’utilisation du terme « anxiété » pour décrire un état émotionnel a évolué au fil du temps. En psychologie, l’anxiété est souvent définie comme une réaction émotionnelle caractérisée par des sentiments d’appréhension, de tension, de nervosité et d’inquiétude. C’est un terme qui englobe une gamme de troubles émotionnels, allant de l’anxiété normale à des troubles anxieux plus graves.

La compréhension et la conceptualisation de l’anxiété ont évolué au fil de l’histoire de la psychologie, avec des contributeurs importants tels que Sigmund Freud, qui a introduit la notion d’anxiété dans le contexte de la théorie psychanalytique. Aujourd’hui, l’anxiété est étudiée dans divers domaines de la psychologie, de la neurobiologie à la psychopathologie, et elle est reconnue comme faisant partie intégrante de l’expérience humaine normale tout en pouvant devenir problématique lorsqu’elle atteint des niveaux excessifs et persistants.

Anxiété et Covid

Augmentation mondiale de 25 % de la prévalence de l’anxiété et de la dépression.

La première année de la pandémie de Covid-19, et le confinement social qui s’en suivi, eurent comme conséquence une augmentation de 25% de la prévalence mondiale de l’anxiété et de la dépression. Ce chiffre a été rapporté par l’Organisation mondiale de la santé.

L’OMS explique que « d’après les estimations, les troubles anxieux touchent actuellement 4 % de la population mondiale. En 2019, 301 millions de personnes dans le monde en étaient atteintes, ce qui en fait la catégorie de troubles mentaux la plus répandue« .

Le confinement lié à la pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif sur la santé mentale de nombreuses personnes, contribuant à l’augmentation de niveaux d’anxiété. Plusieurs facteurs ont contribué à cette situation. D’une part l‘isolement social à travers le confinement. Il a souvent impliqué la distanciation sociale et la réduction des interactions sociales en entrainant la solitude, le manque de soutien émotionnel et l’augmentation des sentiments d’anxiété. Ce point à lui seul étant si important que l’OMS a créé une commission pour favoriser le lien social. D’autre part l’incertitude concernant la pandémie, la durée du confinement, les risques pour la santé et l’impact économique ont grandement contribué à créer un climat anxiogène. L’absence de certitudes sur l’avenir a pu créer un sentiment d’insécurité.

Personnellement, je me suis alors intéressée au phénomène du papier toilettes. Vous vous rappelez ? Le papier toilettes était difficile à trouver ! Une explication à cela étant que certaines personnes avaient besoin d’avoir un sentiment de contrôle sur la réalité et le fait de compter avec suffisamment de papier toilettes ou autres denrées leur donnait une certaine sensation de contrôle et donc de sécurité. S’en suivirent les préoccupations pour la santé. La crainte de contracter le virus ou de voir des proches tomber malades a été une source majeure d’anxiété. Les informations constantes sur la propagation du virus ont pu accroître les inquiétudes liées à la santé. Aussi les changements dans la routine quotidienne, y compris le télétravail, la fermeture d’écoles, et la limitation des activités sociales. Ces changements peuvent perturber l’équilibre émotionnel et augmenter le stress. Ensuite la surchage d’informations sur la pandémie, souvent associée à des nouvelles négatives, a pu contribuer à une surcharge d’informations, créant un climat anxiogène. Et finalement l’impact économique : Les préoccupations financières liées à la perte d’emploi, aux fermetures d’entreprises et à l’incertitude économique générale ont contribué à l’anxiété chez de nombreuses personnes.

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur-général de l’OMS, a prévenu : L’information dont nous disposons maintenant sur l’impact de la Covid-19 sur la santé mentale dans le monde n’est que la pointe de l’iceberg. Tous les pays doivent faire davantage attention à la santé mentale et améliorer leur tâche qui est de soutenir la santé mentale de leur population ». Les service médicaux alertés et débordés par cette augementation des pathologies mentales a fait que 90 % des pays concernés augementent les moyens de soutien psychiatrique et psychosocial dans les plans de surveillance et de défense de la Covid-19. Mais malheuruesement ce ne sont pas des mesures installées pour durer et de toute façon selon l’OMS, ces mesures ne suffisent pas forcément.

En ce qui nous concerne, les hypnothérapeutes, nous avons vu la demande de rendez-vous se multiplier par 3 pour les adultes et par 4 pour les enfants et adolescents. A l’issu du premier confinement, la raison principalement évoqué par les clients était une surcharge des services de psychologie et psychiatrie: « le psy ne peut me recevoir que dans 6 à 8 mois. »

Les symptômes de l’anxiété

L’anxiété est une réponse au réponse au stress. Elle est généralement déclenchée par des situations perçues comme stressantes, réelles ou imaginaires. Les émotions liées à l’anxiété comprennent la peur, l’inquiétude, la nervosité et parfois la panique. Ces émotions peuvent varier en fonction de la gravité de l’anxiété et de l’historique de la personne. Elle vont produire une série de symptômes physiques, allant de tensions musculaires, bruxisme, palpitations, tachycardies, sueurs, tremblements, maux de tête, troubles du sommeil, troubles alimentaires tels que compulsion alimentaire ou au contraire perte de l’appétit, nausée, problèmes gastro-intestinaux, sensation de flottement jusqu’à dissociation sensation de dysphorie.

En ce qui concerne les symptômes cognitifs, sur ce plan, l’anxiété peut se traduire par des pensées constantes négatives, une rumination, une difficulté à se concentrer et ou à prendre des décisions, une anticipation négative et une appréhension. Mais aussi de l’irritabilité, tension ou agitation intérieure, des oublis fréquents et un sentiment de ne pas avoir d’issue. La procrastination ainsi que le perfectionnisme excessif produisent un état de stress permanent et sont également des symptômes de l’état anxieux.

Les types d’anxiété

  • Le trouble d’anxiété généralisée (une inquiétude persistante et excessive au sujet d’activités du quotidien ou de certains événements)
  • Le trouble panique (qui se traduit par des attaques de panique et la peur que celles-ci continuent. Des épisodes soudains et intenses de peur accompagnés de symptômes physiques tels que des palpitations, des sueurs et des sensations d’étouffement)
  • L’anxiété sociale (une peur et des inquiétudes marquées face à des situations sociales susceptibles d’engendrer, chez la personne, de l’humiliation, de la gêne ou le sentiment d’être rejetée)
  • L’agoraphobie (une peur et des inquiétudes excessives face à des situations susceptibles de créer, chez la personne, une panique, de l’embarras ou le sentiment d’être piégée ou de ne plus avoir d’issue, et évitement de telles situations)
  • L’anxiété de séparation (une peur et des inquiétudes excessives à l’idée d’une séparation d’avec des personnes avec qui il existe des liens émotionnels forts)
  • Les phobies spécifiques (des peurs intenses et irrationnelles de certains objets ou de certaines situations, qui entraînent un comportement d’évitement et une souffrance importante)
  • Le mutisme sélectif (incapacité systématique de la personne à s’exprimer dans certaines situations sociales, alors qu’elle y parvient aisément dans d’autres contextes ; ce trouble touche surtout les enfants).
  • Trouble Obsessionnel-Compulsif (TOC) : Des pensées intrusives obsédantes et des comportements compulsifs répétitifs.
  • Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT) : Une anxiété persistante après avoir vécu un événement traumatisant.

Tous ces types d’anxiété peuvent être vécu à différentes intensités. L’anxiété peut être temporaire, liée à des situations spécifiques, ou chronique, perdurant sur une période prolongée. Dans certains cas, elle peut interférer significativement avec la vie quotidienne et le bien-être. C’est à ce moment là, quand elle vient interférer significativement avec notre quotidien qu’on peut parler d’un trouble et qu’il est impératif d’agir.

Néanmoins, la prise en charge pour éviter d’arriver à ces stades avancées est primordiale. D’où l’objectif de cet article. Répandre des informations pour aider à la prise de conscience afin d’agir en mode préventif dès les premiers signes avant-coureurs et ainsi éviter de transiter des périodes plus difficiles.

L’anxiété peut être traitée de diverses manières, et l’hypnose avec les exercices de respirations et pleine conscience que je préconise personnellement, sont l’une des approches alternatives les plus efficaces pour aider à soulager les symptômes chez certaines personnes. Aussi un travail plus profon peut ^tre réalisée en plusieurs séances afin d’installer un profond sentiment de sécurité qui va venir opé¨rer comme un matelas de protection face aux situations anxiogènes.

Actions de prévention de l’anxiété

  • Limiter voir éviter la consommation de café, thé, boissons gazeuses et chocolat, alcool ou autres stimulants.
  • Bien manger et s’assurer d’un nombre d’heures de sommeil suffisant. Le sommeil profond est primordial pour se sentir bien et accélère la guérison
  • Faire de l’autp-hypnose, méditation, pleine conscience, yoga.
  • Re-Apprendre à respirer. Faire des exercices respiration tout au long de la journée permet au système nerveux de sortir du mode fuite ou attaque et s’installer en mode repos et digestion.  
  • Faire de l’exercice cardio-vasculaire au moins trois fois, 30 minutes par semaine. L’exercice produit des hormones de bien-être.
  • Éviter l’évitement. Apprendre à accueillir et identifier les émotions difficiles.
  • Consulter votre médecin et/ou prendre rendez-vous avec un hypnothérapeute certifié.

Les traitements traditionnels

La psychothérapie vise d’abord une compréhension de l’anxiété et des mécanismes pour la contrôler.  Elle  aide  à changer la façon de penser de manière à réduire les pensées négatives.  Elle peut aider la personne à se structurer et graduellement reprendre les activités délaissées.  Elle peut aider à cerner la signification que l’individu donne aux événements de la vie.

La médication réduira l’intensité et la fréquence des symptômes ce qui sera très soulageant mais ne supprimera pas les causes de l’anxiété. Cependant elle est parfois nécessaire afin que l’individu puisse bénéficier des approches psychothérapeutiques et de stabiliser afin de reconnecter avec ses propres ressources.

L’hypnose: une approche thérapeutique utilisée pour aider à traiter l’anxiété.

L’hypnose est souvent utilisée en complément d’autres approches thérapeutiques, telles que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou la gestion du stress, pour offrir une approche globale à la gestion de l’anxiété. Elle implique un état de concentration profonde et de relaxation, dans lequel on peut suggérer des changements de pensées, de perceptions ou de comportements.

Voici les principaux bénéfices de l’hypnose contre l’anxiété:

  1. Relaxation profonde : L’hypnose induit souvent un état de relaxation profonde, ce qui peut être bénéfique pour réduire les symptômes physiques de l’anxiété, tels que la tension musculaire et les battements cardiaques rapides.
  2. Accès à l’inconscient : L’hypnose vise à accéder à l’inconscient, où des schémas de pensée, des émotions et des comportements peuvent être enracinés. Cela permet d’explorer et de travailler sur les causes sous-jacentes de l’anxiété.
  3. Restructuration cognitive : Pendant la transe hypnotique, le thérapeute peut proposer des suggestions qui visent à restructurer les pensées négatives ou les schémas de pensée anxieux, favorisant ainsi des pensées plus positives et adaptatives.
  4. Visualisation : L’utilisation de la visualisation pendant l’hypnose peut aider à créer des images mentales positives et apaisantes, ce qui peut contrer les pensées anxieuses.
  5. Renforcement de la confiance en soi : L’hypnose peut être utilisée pour renforcer la confiance en soi et l’estime de soi, aidant ainsi à faire face aux défis et aux situations stressantes avec plus de résilience.
  6. Gestion des déclencheurs : L’hypnose peut aider à identifier et à gérer les déclencheurs spécifiques de l’anxiété. En travaillant sur la gestion des déclencheurs, il est possible de réduire la fréquence et l’intensité des épisodes anxieux.
  7. Auto-hypnose : Les personnes peuvent également apprendre des techniques d’auto-hypnose pour gérer leur anxiété de manière autonome, en utilisant des suggestions préalablement enseignées par un professionnel de l’hypnose.

L’efficacité de l’hypnose peut varier d’une personne à l’autre, et elle ne convient pas nécessairement à tout le monde. Il est également essentiel de consulter un professionnel de la santé mentale qualifié pour évaluer l’anxiété et déterminer si l’hypnose est une option appropriée.

Marie Stephanie Della Valle

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